Grande grève des mineurs d'Anzin
La grande grève des mineurs d'Anzin est une longue grève des mineurs de la compagnie des mines d'Anzin en 1884 qui aboutit à l'autorisation des syndicats par la loi Waldeck-Rousseau.
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Anzin - Grève en France - Grève - Syndicalisme - Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais - 1884 en France
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- ... La grève des mineurs de 1884 a sans doute inspiré Zola pour... la Compagnie d'Anzin est par conséquent la plus grande société minière privée... (source : gaillette)
- ... Les syndicats · 1889 : la 1ère grève à Bruay · 1889 : la 1ère grève de .... La société coopérative des mineurs d'Anzin SO. CO.... Puis avec l'arrivée des moyennes et grandes surfaces, ces magasins fermèrent progressivement... (source : histoires-de-chtis)
La grande grève des mineurs d'Anzin est une longue grève des mineurs de la compagnie des mines d'Anzin en 1884 qui aboutit à l'autorisation des syndicats par la loi Waldeck-Rousseau.
Elle regroupa 40 000 grévistes pendant 46 jours et , répercutée par la presse, eut un retentissement national. Émile Zola s'en inspira pour écrire Germinal.
Contexte
Depuis la découverte de la continuation du gisement houiller dans le Pas-de-Calais en 1841, la Compagnie des mines d'Anzin qui se trouvait jusque là en situation de quasi monopole, fut soumise à plus forte concurrence, face à des sociétés plus modernes. Répercutant sur son personnel les nouvelles contraintes de rentabilité, elle rencontra plusieurs grèves dans la seconde moitié du XIXe siècle.
En 1882 le krach de l'Union Générale mit en difficulté les compagnies minières pour plusieurs années.
En 1883, Émile Basly créa à Anzin le premier syndicat de mineurs.
Causes directes
La cause en était un changement d'organisation : le boisage de galeries, jusque là confié aux raccommodeurs fut affecté aux mineurs de fond eux-mêmes. Non seulement cela leur faisait un manque à gagner, dans la mesure où ils étaient payés à la quantité d'houille remontée, mais de plus cela privait d'emploi les mineurs les plus âgés, à qui étaient habituellement attribués le rôle de raccommodeur.
Déroulement
Dès le début de la grève, le renvoi de 140 syndicalistes durcit le conflit.
Elle regroupa 40 000 grévistes pendant 46 jours et , répercutée par la presse, eut un retentissement national.
C'est à cette occasion qu'Émile Zola vint se documenter à Anzin pour son roman Germinal[1].
Mais la compagnie des mines ne céda pas, et le 17 avril les mineurs durent reprendre le travail.
Conséquences
Une conséquence de cette grève fut l'autorisation des syndicats par la loi Waldeck-Rousseau.
Sources
Bibliographie
- Collectif, Le Nord, de la Préhistoire à nos jours, Bordessoules, 1988 (ISBN 2903504288)
- Diana Cooper-Richet, Le Peuple de la nuit, Ed Perrin - Terre d'histoire (ISBN 2262013284)
- Marcel Gillet, Histoire sociale du Nord et de l'Europe de l'Ouest, Presses Univ. Septentrion, 1984 (ISBN 2865310205) [lire en ligne]
- Gérard Dumont et Valérie Debrabant, Les 3 âges de la mine, La Voix du Nord & Centre historique minier de Lewarde (ISBN 9782843931079)
Notes et références
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