Mouvement des entreprises de France

Le Mouvement des entreprises de France, en abrégé MEDEF, est une organisation patronale représentant les dirigeants des entreprises françaises.


Catégories :

Organisation patronale française - Organisation patronale - Syndicalisme - Organisme fondé en 1998

Recherche sur Google Images :


Source image : debatpublic-nano.org
Cette image est un résultat de recherche de Google Image. Elle est peut-être réduite par rapport à l'originale et/ou protégée par des droits d'auteur.

Page(s) en rapport avec ce sujet :

  • Mouvement des Entreprises de France (MEDEF). Address : 55, Avenue Bosquet. 75330 Paris cedex 07... Il est la principale organisation patronale en France.... (source : ioe-emp)
  • Le Medef (Mouvement des entreprises de France) est une organisation de type... de l'organisation patronale – et la montée en puissance des secteurs de la... (source : universalis)
  • ... du Patronat Français), le MEDEF (Mouvement des Entreprises de France) est une organisation patronale qui représente les dirigeants de 750000 entreprises... (source : economie.trader-finance)
Le logo du MEDEF

Le Mouvement des entreprises de France, en abrégé MEDEF, est une organisation patronale représentant les dirigeants des entreprises françaises. Il s'agit par conséquent en fait d'un mouvement d'entrepreneurs de France.

Histoire

Il a été créé le 27 octobre 1998, date à laquelle il a remplacé le Conseil national du patronat français (CNPF). Son but est de représenter les entrepreneurs français auprès de l'État et des organisations syndicales. Il s'agit de l'organisation d'entrepreneurs de France principale et la plus influente.

Cette organisation s'exprime au nom de 750 000 entreprises (des plus petites aux plus grandes) et dans des secteurs aussi variés que l'industrie, le commerce, les services et sur la totalité du territoire français.

Laurence Parisot, présidente du MEDEF depuis juillet 2005

La présidente actuelle du MEDEF est Laurence Parisot, première femme à ce poste, élue le 5 juillet 2005. Elle succède à Ernest-Antoine Seillière. Laurence Parisot a salué l'élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République française en mai 2007. «Nous nous engageons à contribuer avec responsabilité et enthousiasme à l'écriture de la nouvelle page qui s'ouvre pour la France» a-t-elle écrit dans un télégramme de félicitations au nouvel élu. Elle poursuit ainsi une tradition d'engagement à droite du patronat. En 1981, François Ceyrac, président du CNPF, avait mené bataille contre François Mitterrand, accusé de vouloir «mettre en place une société qui ne peut qu'être la fille du «programme commun», entraînant ainsi notre pays dans la voie du collectivisme».

En 1988, plus prudent, le CNPF de François Perigot avait refusé de «prendre parti pour tel ou tel candidat», mais, après avoir salué l'action du gouvernement de Jacques Chirac, il avait demandé que les "libertés" de gestion retrouvées puissent «au même titre que les libertés publiques être actuellement garanties par la Constitution».

En 1995, Jean Gandois avait mis en avant l'«impératif de compétitivité globale qui impose à l'ensemble des rouages d'un pays d'être performants». En 2002, le Medef d'Ernest-Antoine Seillière avait refusé de «labelliser un candidat» mais avait pris le contre-pied des propositions de Lionel Jospin (article de Michel Noblecourt, Le Monde du 8 février 2007).

L'arrivée de Laurence Parisot en 2005 provoque un changement important[1]. Issue du secteur des services, elle s'oppose à la puissante UIMM, organisation patronale de la grande industrie, en utilisant la "découverte" d'une caisse noire et de versements en liquide à des personnes ou organismes non identifiés à ce jour. Elle met en scène ce conflit dans plusieurs interventions télévisées, mais plusieurs intervenants de l'affaire dite de l'UIMM ou Gautier-Sauvagnac, du nom de l'ex-président de l'UIMM, l'accusent d'avoir eu connaissance des versements, de longue date. Cette affaire aux ressorts complexes traduit probablement un conflit de pouvoir au sein de l'organisation patronale.

La question de la représentativité patronale reste posée, comme l'illustre la décision fin 2009 de l'Association nationale des industries alimentaires de se désaffilier du Medef[2].

En Octobre 2010, le site Marianne2. fr indique que, par l'intermédiaire du Conseil des Prélèvements Obligatoires (CPO), le MEDEF a bénéficié d'avantages fiscaux et sociaux d'un montant de 173 Milliards d'Euros depuis l'arrivée de Laurence Parisot à la tête de ce syndicat[3].

Campagne de la présidentielle de 2007

En 2007, le Medef s'est situé sur l'élection présidentielle, comme conseiller des électeurs[4]. Ce positionnement s'est effectué après une réflexion de 14 mois[5]. D'un point de vue politique, le Medef déclare les «prélèvements obligatoires» français trop importants[5], l'endettement de l'Etat trop important[5], le temps nominal travaillé chaque année par salarié trop faible (estimé à 1450 heures par le Medef, pour un salarié français) [5]. Les entrepreneurs du Medef «condamnent une fois de plus les 35 heures»[5], pour le Medef, «Les salariés veulent gagner plus, et les chefs d'entreprise souhaitent pouvoir distribuer plus de salaire net à leurs salariés, pour créer de la croissance par conséquent de l'emploi. D'où l'importance de baisser les charges sociales»[5]. Le Medef dénonce surtout «Les excès de la fiscalité, (et) les excès du code du travail»[5].

En 2007, Laurence Parisot a dit refuser de prendre parti pour un candidat. Cependant, certains observateurs ont cru distinguer des similarités dans la campagne du Medef et dans la campagne de l'UMP Nicolas Sarkozy, surtout sur les thèmes " Travailler plus pour gagner plus ", moindre fiscalité, moindres charges sur les cotisations salariales.

Laurence Parisot s'est opposée à Ségolène Royal (PS), surtout sur les 35 heures et les réductions fiscales dont bénéficient certaines entreprises en contrepartie de ce temps nominal de 35 heures, surtout lors d'un débat télévisé dans l'émission France Europe Express diffusé sur France 3 le 17 mars 2007[6].

Au total, l'intervention du MEDEF, dans la campagne 2007, se situe dans la continuité des positions de M. Seillière en 1995 : neutralité affichée, mais soutien de fait au candidat de droite.

Organisation

Au niveau européen, le MEDEF est membre de BusinessEurope (anciennement l'Union des industries de la communauté européenne (UNICE) ). Sur le plan international il est membre du conseil d'administration de l'Organisation internationale du travail (OIT).

Le MEDEF a une organisation sur plusieurs niveaux :

Les instances nationales du MEDEF sont le conseil exécutif, le bureau, l'assemblée permanente, l'assemblée générale, le comité statutaire, le comité financier et le comité des mandats. [7]

Le conseil exécutif comprend 45 membres. Au 2 juillet 2010, ce sont Laurence Parisot, Willy Angèle, Jérôme Bédier, Charles Beigbeder, Pierre Bellon, Patrick Bernasconi, Stéphan Brousse, Marie-Christine Coisne-Roquette, Paul-Henri de la Porte du Theil, Georges Drouin, Robert Durdilly, Frank Esser, Xavier Fels, Pierre Gattaz, Pascal Gautheron, Pierre Goguet, Alain Grangé-Cabane, Philippe Grillot, Jean-Pierre Guillon, Dominique Hériard Dubreuil, Olivier Homolle, Gilles Lafon, Anne Lauvergeon, Bernard Lemoine, Patrice Lombard, Bruno Lucas, Bernard Manhes, Patrick Martin, Hugues-Arnaud Mayer, Pierre Nanterme, Ariane Obolensky, Marie-Christine Oghly, Michel Pébereau, Gilles Pélisson, Jean-François Pilliard, Jean-Luc Placet, Christine Pujol, Marc Reneaume, Serge Richard, Didier Ridoret, Frédéric Saint-Geours, Jean-Louis Schilansky, Gilles Sergent, Bernard Spitz. [8]


Le directeur général est Michel Guilbaud. [9]

Présidents successifs

Actuellement, selon les statuts du syndicat, le président est élu pour cinq ans; son mandat sera renouvelable une fois, pour trois ans.

  1. Georges Villiers : président de 1946 à 1966
  2. Paul Huvelin : président du CNPF de 1966 à 1972
  3. François Ceyrac : président du CNPF de 1972 à 1981
  4. Yvon Gattaz : président du CNPF de 1981 à 1986
  5. François Perigot : président du CNPF de 1986 à 1994
  6. Jean Gandois : président du CNPF de 1994 à 1997. Il démissionne après que le gouvernement de gauche de Lionel Jospin a adopté la loi sur les 35 heures.
  7. Ernest-Antoine Seillière : président du CNPF du 16 décembre 1997 au 5 juin 2005. Il a été élu à la tête du CNPF avec 82% des voix. Sous sa présidence, le CNPF devient le MEDEF.
  8. Laurence Parisot : élue le 5 juillet 2005 à la majorité relative au premier tour avec 271 voix des 550 délégués du Medef (la majorité absolue se situant à 276 voix), contre 150 à Yvon Jacob, 85 à Hugues-Arnaud Mayer et 2 abstentions. Elle a été réélue le 1er juillet 2010 pour 3 ans avec 93, 85 % des voix.

Voir aussi

Liens externes

Références

  1. (fr) MEDEF l'effet Parisot (video), site de France Television
  2. L'industrie agroalimentaire quitte le Medef, Challenges. fr, 17 décembre 2009. Consulté le 13 septembre 2010
  3. Les avantages acquis du Medef? C'est 173 milliards!, Marianne2. fr, 07 octobre 2010. Consulté le 14 octobre 2010
  4. «Notre pratique quotidienne de chefs d'entreprise nous donne sur les décisions politiques un regard pertinent et juste : pour discerner ce qui est démagogique et ce qui ne l'est pas ; ce qui est vrai et ce qui est faux dans les propositions économiques que les candidats font aux Français. Nous sommes bien positionnés pour savoir quelles sont les mesures qui coûtent plus cher qu'elles ne rapporteront jamais, pour repérer les propositions qui procèdent d'une méconnaissance totale du terrain et qui relève d'une vue de l'esprit» http ://www. medef. fr/main/core. php?pag_id=105186
  5. MEDEF | Le Medef 2007 : Bougeons les lignes
  6. «Chaque fois que je vous vois, madame Parisot, vous parlez des 35 heures, il faut que vous sortiez de ce dogme ! Ce que je ressens après avoir rencontré les partenaires sociaux, c'est que les représentants de la CGT et de la CFDT sont énormément plus en avance que vous, ils sont prêts à discuter de tout» http ://elysee2007. unblog. fr/2007/03/19/rien-ne-va-plus-entre-segolene-royal-et-laurence-parisot/
  7. http ://www. medef. com/medef-corporate/le-medef/notre-organisation/les-instances-statutaires. html
  8. http ://www. medef. com/fileadmin/www. medef. fr/documents/Instances_statutaires/Liste_des_membres_-_2_juillet_2010__2_. pdf
  9. http ://www. medef-cotedor. fr/site/core. php?pag_id=154806


Précédé par Mouvement des entreprises de France Suivi par
Conseil national du patronat français
Organisation patronale française
27 octobre 1998 -
-

Recherche sur Amazone (livres) :



Principaux mots-clés de cette page : medef - organisation - patronat - parisot - cnpf - président - laurence - entreprises - 2007 - france - français - 2010 - conseil - françois - avait - jean - heures - patronale - françaises - industrie - 2005 - candidat - pierre - entrepreneurs - seillière - uimm - site - campagne - salarié - membre -


Ce texte est issu de l'encyclopédie Wikipedia. Vous pouvez consulter sa version originale dans cette encyclopédie à l'adresse http://fr.wikipedia.org/wiki/Mouvement_des_entreprises_de_France.
Voir la liste des contributeurs.
La version présentée ici à été extraite depuis cette source le 05/11/2010.
Ce texte est disponible sous les termes de la licence de documentation libre GNU (GFDL).
La liste des définitions proposées en tête de page est une sélection parmi les résultats obtenus à l'aide de la commande "define:" de Google.
Cette page fait partie du projet Wikibis.
Accueil Recherche Aller au contenuDébut page
ContactContact ImprimerImprimer liens d'évitement et raccourcis clavierAccessibilité
Aller au menu