Léon Jouhaux

Léon Jouhaux est un syndicaliste français, né à Pantin le 1er juillet 1879 et mort à Paris le 28 avril 1954. Ouvrier allumettier et syndicaliste de tendance libertaire, il est secrétaire général de la CGT de 1909 à 1947, puis président de la CGT-FO de 1948 à sa mort.


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  • de trente ans, Léon Jouhaux. Il allait rester son leader de 1909 à 1947. Léon Jouhaux a été l'un des principaux inspirateurs de l'action... (source : ihs.cgt)
  • Cinquante ans après - Léon Jouhaux (1879-1954). Léon Jouhaux fut secrétaire général de la CGT de 1909 à 1947 puis président de la CGT -Force ouvrière de 1948... (source : istravail)
  • ... CGT -Force ouvrière. Léon Jouhaux est alors élu Président de la CGT -FO en avril 1948. D'autre part, il est devenu, en 1947, le premier... (source : conseil-economique-et-social)
Photographie de Léon Jouhaux dans L'Humanité du 27 mai 1913.

Léon Jouhaux est un syndicaliste français, né à Pantin le 1er juillet 1879 et mort à Paris le 28 avril 1954. Ouvrier allumettier et syndicaliste de tendance libertaire, il est secrétaire général de la CGT de 1909 à 1947, puis président de la CGT-FO de 1948 à sa mort. Il a obtenu le prix Nobel de la paix en 1951.

Biographie

Défendant sans cesse les principes de la charte d'Amiens (1906) qui prônent l'indépendance syndicale vis-à-vis des partis politiques, de l'État et des Églises, il s'oppose aux différentes tentatives de contrôle du syndicat par la SFIO (en 1911) ou par les "bolchéviques" (en 1922). En décembre 1947, face à la mainmise du PCF sur le syndicat, Jouhaux et ses amis (Robert Bothereau, Albert Bouzanquet, Pierre Neumeyer, Georges Delamarre) démissionnent du Bureau confédéral et fondent la CGT-FO pour continuer la «vieille» CGT, fidèle à la charte d'Amiens.

Le 4 août 1914, lors des obsèques de Jean Jaurès, Léon Jouhaux prononce un discours dans lequel il affirme : «au nom de ceux qui vont partir et dont je suis, je crie devant ce cercueil que ce n'est pas la haine du peuple allemand qui nous poussera sur les champs de bataille, c'est la haine de l'impérialisme allemand». Il veut alors exprimer ainsi le sentiment de «la classe ouvrière au cœur meurtri». Jouhaux se résigne alors à rallier la CGT dans l'Union sacrée.

Article détaillé : L'Union sacrée et les socialistes.

En 1918, Léon Jouhaux présente un projet de Conseil national économique chargé d'examiner l'ensemble des problèmes posés par le retour à la paix, et dont le rôle ne serait pas que consultatif. En 1936 il contribut aux reconstitues concernant les conventions collectives, les congés payés les semaihnes de 40heures et la nationalisation. En 1940, il est mis sous résidence surveillée par le régime de Vichy, arrêté par les nazis en novembre 1942 lors de l'occupation de la zone libre. Le 1er mars 1943, il est transporté en voiture au KL Buchenwald où il est installé dans un baraquement réservé et chauffé, à la périphérie du camp lui-même. Il rejoint Léon Blum, Édouard Daladier et le général Gamelin arrivés la veille en avion. Un mois plus tard le 1er mai 1943, il est transféré au château d'Itter, dans le Tyrol autrichien, dépendant du camp de concentration de Dachau (mais aux conditions de détention sans communes mesures), en compagnie du général Gamelin, de Daladier, de Paul Reynaud, de Jean Borotra et de Marcel Granger (frère du gendre du général Giraud). Il obtient l'autorisation de la venue, directement de France, de sa secrétaire et future compagne Augusta Bruchlen qui le rejoint le 18 juin[1]. À ce groupe, se joignent ensuite Mlle Christiane Mabire, secrétaire et future épouse de Paul Reynaud, Albert Lebrun, André François-Poncet, le général Weygand et son épouse, Michel Clemenceau (le fils du «Tigre»), le colonel de La Roque (chef des Croix-de-feu), d'Alfred Cailleau et sa femme Marie-Agnès de Gaulle (sœur ainée du général de Gaulle). L'homme politique anti-mussolinien Nitti et un autre Italien, Georgini, partagent aussi leur sort. Ils sont libérés le 5 mai 1945 par des éléments de la 103e division américaine du général McAuliffe.

À la Libération, Jouhaux est de nouveau secrétaire de la CGT, mais doit partager le pouvoir avec le communiste Benoît Frachon. Face à la mainmise du PCF sur la CGT, il est contraint de démissionner en 1947 et fonde la CGT-FO avec Robert Bothereau et les militants non-communistes de la vieille confédération. Il devient aussi vice-président de la Confédération internationale des syndicats libres et délégué à l'ONU.

La Constitution de la IVe République du 27 octobre 1946 donne un statut constitutionnel au Conseil économique qu'il avait nommé de ses vœux en 1918 (devenu actuellement le Conseil économique et social). Jouhaux en devient le président dès avril 1947 jusqu'à sa mort en 1954.

Ses nombreux engagements pacifistes lui valurent l'obtention du prix Nobel de la paix en 1951 tandis qu'il était président de la CGT-FO.

Voir aussi

Bibliographie

Liens externes

Notes et références

  1. Augusta Léon-Jouhaux écrira un ouvrage sur cette détention, Prison pour hommes d'État paru en 1973.


Précédé par
Louis Niel
Secrétaire général de la CGT Suivi par
Benoît Frachon


Premier et unique président
de la CGT-Force Ouvrière
Suivi par
Robert Bothereau
(secrétaire général)

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